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Comment rendre attractif le métier auxiliaire de vie ?

19/12/2022

Comment rendre attractif le métier auxiliaire de vie ?

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2. Besoin de reconnaissance sociale

Cette étude montre qu'entre la façon dont les auxiliaires de vie perçoivent leur métier et la façon dont la société se le représente il existe un écart dont souffrent les répondants et qui se traduit par un besoin de reconnaissance sociale :
“On donne envie de continuer à vivre à nos clients, on leur redonne le moral, l'envie de se battre, on leur donne le sourire... tout fait que notre métier est très utile mais trop dénigré et pas assez mit en valeur par l'état. Sans nous toutes ces personnes ne seraient plus là, elles se laisseraient mourir.... donc je suis fière de mon métier si peu reconnu....
“Je souhaiterai être reconnue par la société en tant que telle. J’estime que notre métier est mal reconnu, on a besoin qu'il y ait une prise de conscience de la société sur le besoin de ce métier

Représentation ambivalente du métier

Avant de devenir auxiliaires de vie, les répondants ont également été influencés par les préjugés véhiculés par la société sur ce métier.

Si aujourd'hui 91% des répondants sont fiers d'être auxiliaire de vie, s'ils souhaitent à 73% continuer à exercer ce métier dans les cinq prochaines années, s'ils conseilleraient à 71% à un proche de devenir auxiliaire de vie, paradoxalement, avant d’exercer ce métier, ils étaient 46% à en avoir une image ambivalente. C'est-à-dire une image qui est à la fois positive et négative. Les moins de 25 ans sont encore plus nombreux (53%) avoir cette vision mitigée du métier avant de l’exercer.

Ce qui révèle ces chiffres c'est que le métier d'auxiliaire de vie est très mal connu, peu valorisé par la société et par conséquent peu attractif. Mais dès lors que les professionnels l'exercent, il est source de grandes satisfactions personnelles qui les motivent à continuer de l'exercer !

Les images positives du métier

Pour comprendre la représentation ambivalente du métier, il faut revenir sur les images positives et négatives que les répondants en avaient avant de l'exercer. Au niveau des images positives, c'est la richesse des relations humaines qui correspond le plus à leur image du métier (33% des répondants). Viennent ensuite, en lien avec le sentiment de fierté déjà évoqué, les images d’un métier valorisant car indispensable aux personnes aidées (26% des répondants) et un métier utile car nécessaire à la société (22% des répondants).

Les images négatives du métier

Ce qui ressort nettement dans les images négatives du métier est la question de la reconnaissance du travail effectué. Il est soit considéré comme « ingrat » car non reconnu par la société (21% des répondants) soit déprécié et assimilé au métier de femme ou homme de ménage (19% des répondants). Ainsi se sont 40% des répondants qui associent à l’image négative du métier son manque de reconnaissance sociale.

"Plus de reconnaissance sociale et professionnelle"

L’ambivalence du métier semble donc venir du sentiment qu’être auxiliaire de vie est très riche dans la relation aidé/aidant mais que la société ne mesure pas ou sous-estime tant le rôle des auxiliaires de vie auprès des personnes aidées que les compétences nécessaires pour exercer ce métier.
Par conséquent les auxiliaires de vie qui ont répondu à cette enquête appellent à "plus de reconnaissance sociale et professionnelle".


Défi

Valoriser le métier d'auxiliaire de vie

Cette enquête a mis en avant le fait qu'avant de devenir auxiliaires de vie les répondants avaient une image ambivalente de ce métier, mais à présent qu’elles le pratiquent elles ne souhaitent pas en changer. Le regard ambivalent sur l’aide à domicile tient à la représentation que la société s’en fait. Le défi à relever est donc de valoriser socialement le métier d’auxiliaire de vie.

68% des auxiliaires de vie ont le sentiment que leur métier est très proche de celui des aides-soignants, qui a selon eux une meilleure image parce qu’il est rattaché aux métiers du soin. Ainsi 90% des auxiliaires de vie pensent être où souhaiteraient être reconnus au même niveau que les professionnels de santé.

Une solution

Développer des marqueurs de reconnaissance professionnelle

Pour permettre aux auxiliaires de vie de mieux être identifiés au sein de la société, d’être rattachés à un corps professionnel, il faut développer des marqueurs de reconnaissance professionnelle qui donneront une plus grande valorisation sociale aux auxiliaires de vie. Interrogés sur les marqueurs envisagés pour permettre une meilleure reconnaissance professionnelle et sociale de leur métier, les auxiliaires de vie ont évoqué à :
- 91% leur souhait d'avoir une carte professionnelle
- 88% leur volonté d'avoir.

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